Notre gestion vertueuse de l’eau est régulièrement saluée par les pouvoirs publics, nos parties prenantes et les médias. Le recyclage des eaux dans nos usines y participe, tout comme les épandages sur les terres agricoles. A Sillery, le Groupe a investi dans l’amélioration des techniques d’épandage pour répondre aux besoins de campagnes plus longues, comme celle de 2024, avec un périmètre d’épandage stable, tout en optimisant la répartition des eaux et de leurs précieux éléments fertilisants pour les parcelles agricoles.
Jusqu’à l’année dernière, les épandages sur le secteur de Sillery se faisaient via des rampes d’aspersion. La nouvelle technique d’épandages mise en œuvre en 2024 procède par enfouissement des eaux dans le sol, par le biais de dents qui ouvrent au minimum le sol tout en maximisant la quantité d’eau épandue. L’un des premiers bénéfices de cette évolution est donc d’éviter la dispersion de l’eau et de réduire les risques d’écoulements. « Avec cette technique, on est aussi plus vertueux pour les sols » précise Tanguy Chaput, Ingénieur Optimisation Industrielle en charge du projet. En effet, cette technique d’épandage dite « sans tonne », qui consiste à déplacer dans la parcelle un enfouisseur porté par un tracteur avec un tuyau directement raccordé au regard de la canalisation, évite de circuler avec des éléments lourds dans le champ pour limiter le tassement des sols.
Les choix techniques qui ont été faits par l’équipe projet du site permettent de répondre à des besoins locaux bien spécifiques. L’enfouisseur qui a été sélectionné est moins large par exemple que celui mis en œuvre à Arcis, avec un déroulage du tuyau qui n’est pas automatique, pour avoir un matériel plus léger et adapté aux eaux terreuses ainsi qu’à la pression relativement élevée sur le secteur de Sillery, En outre, le débit d’épandage peut être poussé jusqu’à 300 m3/heure/enfouisseur si besoin.
Ces choix techniques ont été longuement réfléchis et expérimentés par les équipes du site avec de premiers essais démarrés en 2022, pour tester d’une part les possibilités des infrastructures de l’usine en termes de débit d’eau, et d’autre part le type d’outil adéquat. « Parmi nos critères de sélection, figurait au premier rang le fait que l’outil devait être performant et léger pour ne pas dégrader la culture intermédiaire en place et respecter les sols ». L’année suivante, des essais à grande échelle ont été menés pour valider les caractéristiques de l’outil, tels que sa largeur, le type et le nombre de dents de l’enfouisseur. Des prestataires ont été mis en concurrence pour en retenir un nouveau, qui a su faire la différence en démontrant sa maîtrise de la technique qu’il pratique depuis une dizaine d’années. « Ces essais menés régulièrement en campagne comme en intercampagne depuis plus de deux ans nous ont permis de déployer avec succès la nouvelle technique d’épandage sur 100 % du périmètre dès le démarrage de la campagne 2024 jusqu’au 28 janvier 2025. Nous avons épandu une lame d’eau plus importante qu’en 2023. »
« Cette nouvelle technique permet aussi une très bonne répartition des éléments fertilisants, avec une lame d’eau plus régulière et un enfouissement dans le sol qui assure une meilleure pénétration. » précise Sylvain Verger, Ingénieur au service agronomique de Sillery. En effet, les épandages qui ont lieu avant l’implantation des betteraves permettent de couvrir tout ce dont la betterave a besoin en matière de fertilisation : de la potasse, du soufre, de la magnésie, du phosphore, et en moindre quantité, de l’azote. Un atout économique très intéressant pour l’exploitation dans un contexte de prix des engrais assez élevés.
Autre avantage pour les agriculteurs qui doivent recevoir les eaux d’épandage sur des couverts végétaux, comme l’impose la réglementation : Cristal Union leur propose une prestation de semis direct de couverts. « C’est un service qui garantit la qualité des couverts pour les agriculteurs. Nous avons choisi des radis, parce que c’est une plante pas trop haute dans laquelle il est facile d’épandre les eaux, et surtout, elle capte bien l’azote et les différents nutriments pour restituer ensuite l’engrais au sol, qui sera disponible pour la culture suivante. » Cet apport d’azote naturel permet de réduire les doses de fertilisants pour la culture qui suit et contribue donc pleinement à la décarbonation agricole.
Enfin, un suivi agronomique rigoureux des apports fertilisants de l’épandage est effectué en partenariat avec l’ASAE à Sillery depuis plus de 15 ans. Les résultats sont partagés à tous les agriculteurs épandus chaque année à l’occasion d’une réunion qui a lieu avant les semis de betteraves.
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