Lorsqu’elles sont réceptionnées en sucrerie, les betteraves, encore entières, sont lavées. Puis elles passent dans des coupe-racines pour être découpées en cossettes.
À cette étape, l’objectif est d’obtenir des cossettes suffisamment longues pour faciliter la suite du processus industriel, et d’éviter trop de pertes lors de la découpe. Ce travail de précision oblige à ce que les couteaux insérés dans les coupe-racines soient très bien affutés et propres. En 8 heures, pas moins de 500 couteaux sont utilisés. Ils sont ensuite usinés pour être réutilisés au poste suivant. En deux ou trois rotations d’équipes, les dépôts accumulés sur les couteaux peuvent poser des problèmes de qualité de découpe des cossettes et compliquer l’étape suivante de la diffusion.
Les enjeux sont donc de taille et la tâche fastidieuse, car les couteaux ne sont pas simples à nettoyer. « Nous avons testé de nombreuses méthodes : le karcher, une sableuse, une brosseuse à main… Entre les risques de blessure et la poussière générée, aucune de ces méthodes ne convenait vraiment. Les saisonniers en poste dans l’atelier coupe-racines ont signalé ces irritants. », explique Ludovic Brocard, coordinateur mécanique et référent de l’atelier coupe-racines d’Arcis-sur-Aube.
Il a été décidé d’investir plus de 100 000 euros dans l’achat d’une brosseuse-trieuse de couteaux dédiée, comme son nom l’indique, au nettoyage automatique des couteaux et à leur tri. Un Groupe de Travail (GTE) réunissant Meryl Lemaitre, Ludovic Brocard, et José Ferreira a été mis en place pour mener à bien ce projet. « C’est la première fois que je participais à un GTE, j’ai apprécié la démarche collective. », souligne Meryl Lemaitre, Ingénieure Optimisation Industrielle en poste depuis 2023 sur le site. « Nous avons contacté trois fournisseurs potentiels, puis nous avons échangé avec Ludovic. Le choix de l’entreprise Putsch nous a paru évident. », ajoute-t-elle.
Pour l’installation de la brosseuse-trieuse, là encore, la démarche était collective. « Avec les opérateurs saisonniers, nous avons réfléchi en amont à l’endroit où placer la machine dans l’atelier. L’équipe de Putsch est ensuite venue une journée cet été pour nous aider à installer et mettre en service l’équipement. José Ferreira, coordinateur ERA, s’est occupé des raccordements électriques. Enfin, les saisonniers ont été formés à l’utilisation de la machine en début de campagne. », précise Ludovic Brocard.
Après seulement quelques semaines de fonctionnement, les retours sont déjà positifs : les couteaux sont nettoyés régulièrement, il y a moins de poussière dans l’air ambiant et d’encrassement des machines. La brosseuse détecte même les couteaux trop petits qui ne peuvent plus être utilisés. « C’est un grand progrès pour la qualité de vie au travail des saisonniers ! », se réjouit Ludovic Brocard.
Ce beau projet, rondement mené, n’est pas tout à fait terminé… Des réglages sont en cours pour faciliter l’écoulement des couteaux en sortie de la brosseuse-trieuse, et des néons vont être installés dans le corps de la machine pour plus de confort de travail. Surtout, les équipes attendent désormais la fin de campagne pour mesurer si l’amélioration du nettoyage des couteaux a aussi l’incidence positive attendue à l’étape suivante de la diffusion !
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