En ce début septembre, à l’issue d’un été favorable à la croissance des betteraves, la plaine est globalement belle, le feuillage abondant et l’état sanitaire est également maîtrisé. Les derniers prélèvements effectués dans les champs sont rassurants : le rendement moyen devrait s’inscrire dans la moyenne cinq ans, à près de 85 tonnes de betteraves par hectare. C’est une bonne nouvelle.
Malgré des semis difficiles et tardifs, du fait d’un printemps particulièrement pluvieux, le climat humide qui s’est prolongé cet été, combiné à une chaleur sans à-coup et sans canicule longue, a favorisé un développement régulier des betteraves. « Les betteraves ont rattrapé leur croissance en poids, qui est déjà globalement bon en ce début septembre. La richesse reste un peu juste mais continue de progresser et le rattrapage reste possible à la faveur de conditions chaudes et sèches dans les semaines à venir », précise William Huet, Directeur agricole adjoint.
Point particulièrement positif, les parcelles sont propres, les désherbages ayant été particulièrement efficaces grâce à l’humidité du printemps qui a renforcé leur efficacité racinaire. La bonne prise en main par les agriculteurs de la technologie CONVISO® SMART s’est avérée très performante sur les parcelles les plus difficiles. Si la diffusion de cette technologie prometteuse reste limitée par le nombre de variétés disponibles, elle a pu être déployée sur près de 5 % des surfaces du Groupe cette année. Résultat : « Le désherbage qui a été bien maîtrisé dans tous les secteurs a permis de préserver le potentiel de rendement et va aussi permettre d’optimiser le travail des betteraves en usine ».
Au niveau sanitaire, l’impact de la jaunisse est resté modéré cette année car les vols de pucerons ont été perturbés par les pluies. Seules quelques zones ont été plus fortement touchées en Eure-et-Loir.
La vigilance reste en revanche de mise pour la cercosporiose, qui s’est déclarée précocement cette année à la faveur de températures chaudes et d’une hygrométrie qui est restée élevée depuis le mois de juin. La cercosporiose est plutôt bien maitrisée à date, grâce à l’outil d’aide à la décision Cristal Cerc’OAD® et au conseil sur l’orientation variétale délivré par les équipes agronomiques du Groupe. « Cristal Union a été pionnier pour travailler avec les semenciers sur des variétés résistantes à la cercosporiose et l’utilisation de ces variétés est aujourd’hui massive avec plus de la moitié des surfaces du Groupe qui sont implantées en variétés résistantes à la cercosporiose ». Aujourd’hui, la cercosporiose est présente dans tous les bassins betteraviers, y compris en Normandie, région qui était épargnée jusqu’à présent, et la pression est particulièrement forte au sud de Paris et en Alsace. « On ne saurait trop recommander l’usage de Cristal Cerc’OAD® à tous les planteurs car cette année encore, l’outil démontre toute son efficacité. On constate de vraies différences de rendement sur un même secteur entre les utilisateurs et les non-utilisateurs de l’outil. Le conseil agronomique délivré par nos équipes, qui s’appuie sur un solide réseau d’expérimentation, est un facteur clé de succès pour maitriser les rendements. »
#A LA UNE
La campagne betteravière 2024/25 a démarré !
#UN GROUPE ENGAGE
La Sécurité, une priorité partagée par tous.
#ENGAGES EN PLAINE
En plaine, un beau potentiel de récolte… sous haute surveillance !
#DES SITES ENGAGES
#ENGAGES POUR NOS CLIENTS
#LE CHIFFRE CLE
#LA VIDEO DU MOIS
Découvrez le témoignage de Salvador Alves Do Rio, Responsable de secteur ERA à Pithiviers-le-Vieil
#ON PARLE DE NOUS
Zoom sur 5 sites industriels engagés dans la réduction de leur consommation en eau