« On a pris le coup de gel de plein fouet, alors que les betteraves étaient en cours de levée »

#engagésenplaine

Christophe Masson est coopérateur Cristal Union de la section d’Arcis sur Aube, près de Nogent sur Seine. Ses parcelles avaient été semées entre le 24 et le 26 mars, dans de très bonnes conditions, alors que le temps était beau et chaud. « La germination a été très rapide : en 9 jours seulement, on commençait à apercevoir les premières plantules. Une telle levée, c’est exceptionnel pour des semis réalisés au 25 mars ! », explique-t-il.

Le premier épisode de gel a touché ses plantations au stade le plus fragile. Les températures sont descendues jusqu’à -7° le 6 avril. L’effet a été dévastateur, mais une partie des cultures semblait encore épargnée. C’était sans compter le deuxième épisode de gel les 12 et 13 avril, un peu moins fort mais dont les effets ont été amplifiés par l’humidité…

« On a vraiment pris le coup de gel de plein fouet, alors que les betteraves étaient en cours de levée. Au premier épisode, tout est devenu translucide, au deuxième, les tiges restantes ont été pincées par le gel, tout ce qui restait a fané. »

Les équipes betteravières de Cristal Union se sont immédiatement déplacées pour aider Christophe Masson à évaluer les dégâts, de même que l’expert de l’assurance. Décision a été prise de ressemer les 27 hectares de betteraves, soit la totalité de son assolement. « 90% de mes betteraves ont été touchées, la décision s’est imposée d’elle-même ! ».

Christophe Masson se félicite de la très bonne relation qu’il entretient avec les équipes de la coopérative et notamment son Responsable Relation Culture : « Le jour-même où nous avons décidé de ressemer, il m’apportait les semences nécessaires, à domicile, à la ferme ! C’est un accompagnement vraiment précieux pour nous, cela nous a permis de ressemer tout de suite, sans perdre de temps. »

Christophe Masson a ressemé sans faire usage des néonicotinoïdes. Il reste malgré tout confiant : « On ne peut pas avoir tous les malheurs du monde, je suis optimiste pour l’avenir. Surtout je reste fidèle à la betterave, je tiens à notre belle filière, à nos usines, il n’était pas question pour moi de renoncer ! »

 

       

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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