Goyard : Une vendange record pour un site en profonde transformation

#DES SITES ENGAGES

« Cette année, nous avons réceptionné 100 000 tonnes de marc de raisin chez nos partenaires vignerons ! C’est un record ! » , se réjouit Thierry Bouyé, Responsable des Opérations. Il faut remonter à 2018 pour retrouver d’aussi belles vendanges. « L’enjeu principal de notre activité, c’est notre capacité à traiter rapidement les marcs pour en tirer le meilleur », précise-t-il. Pour y parvenir, la distillerie double ses effectifs pendant les trois semaines de vendanges.

L’objectif est de valoriser au mieux les marcs réceptionnés, séparer les jus, pulpes, rafles et pépins, tout en préservant la qualité de chaque produit.

À partir des jus, on produit de l’alcool à 92°, qui est envoyé à Arcis et Dislaub, il servira à fabriquer du bioéthanol.
Les pulpes et les pépins sont traités par nos partenaires déshydrateurs, Capdéa dans l’Aube et Luzéal dans la Marne. La déshydratation a l’avantage de stabiliser les polyphénols contenus dans les pépins, dont le pouvoir antioxydant est plébiscité par l’industrie cosmétique.
Les pulpes et rafles restantes sont transformés en alcool à 3°, qui sera distillé, et en acide tartrique destiné à l’industrie agro-alimentaire en tant qu’antioxydant et comme régulateur d’acidité.

Une fois les 3 semaines de vendanges passées, Goyard poursuit son activité en réceptionnant les sous-produits de la vinification, les bourbes, les lies et les vins, ces derniers seront transformés en eau-de-vie et en Brandy. Ils serviront pour partie à la fabrication du ratafia champenois.

Une activité chargée pour un site qui a beaucoup investi ces dernières années pour des activités plus performantes.

D’abord sur les sujets de sécurité, priorité du Groupe Cristal Union : avec de nombreux investissements pour renforcer encore la sécurité des installations et un briefing sécurité quotidien pour les entreprises extérieures.

Dans le domaine de l’énergie, Goyard, qui est doté d’une chaudière biomasse depuis 2018, reste exemplaire. Chaque année, 3500 tonnes de CO₂ sont ainsi économisées, et les équipes vont encore plus loin. « Grâce à l’optimisation des ratios énergétiques et au choix de combustibles de haute qualité, notre chaudière a couvert la quasi-totalité des besoins de vapeur du site depuis 2 ans !« , précise Thierry Bouyé.

L’eau est également un enjeu majeur pour Goyard. Entre 2011 et 2022, la consommation d’eau a été réduite de moitié. L’objectif est de réduire d’encore 30 % d’ici 2025. « Pour y parvenir, nous recyclons, par exemple, des liquides tels que les condensats et les vins distillés pour les utiliser en diffusion« , explique Thierry Bouyé. « Cela signifie que nous n’avons plus du tout besoin d’eau à cette étape ! »

Des résultats qui méritent d’être communiqués aux clients et partenaires. « Pour faire connaître notre rôle dans le vignoble et notre engagement environnemental, rien ne vaut les visites du site « , explique David Fourtet, Responsable Vignoble. Une pratique ancienne chez Goyard, mais qui a été intensifiée sur les trois dernières années.

Entreprises, partenaires, clients, mais aussi grand public, tous les visiteurs repartent éblouis par la diversité des activités de la distillerie et son engagement dans l’économie circulaire. « Cet enthousiasme est un important levier de notoriété pour nous ! », conclut David Fourtet.

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