« Les questions des autodiagnostics sont simples et cela m’a permis de constater que j’avais déjà mis en place un certain nombre d’actions qui vont dans le sens de l’agroécologie ! » s’étonne François Ehrmann, coopérateur à Wiwersheim dans le Bas-Rhin.
La simplicité d’accès, c’est la marque de fabrique de notre référentiel de durabilité CRISTAL VISION smart sugar beet, lancé en 2015.
En ce début d’année 2023, notre référentiel vient de s’enrichir de dix nouvelles questions en accord avec les problématiques qui montent, pour permettre aux coopérateurs qui le souhaitent de faire le point sur leurs pratiques agricoles en matière d’agroécologie ou
« d’agriculture régénérative ». Les nouveaux sujets abordent la diversité des cultures, la gestion des couverts d’interculture, le type de travail du sol ou encore le raisonnement de la fertilisation sur l’exploitation.
Cette analyse approfondie des systèmes de culture de nos coopérateurs est particulièrement précieuse car elle permet au Groupe de valoriser au mieux nos produits auprès de clients de plus en plus soucieux des pratiques agricoles.
Autre nouvel outil simple et utile : MyEasyCarbon, disponible sur cristalcoop.fr, permet de réaliser rapidement un diagnostic carbone simplifié de son exploitation. Développé en partenariat avec la société MyEasyFarm, MyEasyCarbon s’appuie sur la méthode du Label Bas Carbone Grandes Cultures validée par le ministère de la Transition Ecologique pour accompagner les agriculteurs dans leurs projets de réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre ou de séquestration de carbone. Totalement gratuit pour les coopérateurs de Cristal Union, cet outil d’auto-évaluation permet d’accéder en une vingtaine de minutes au bilan carbone net de l’exploitation (calculé en fonction des émissions de GES et du stockage de carbone dans le sol) et propose différents leviers pour améliorer son bilan.
François Ehrmann fait ainsi partie des premiers coopérateurs à avoir réalisé les deux nouveaux autodiagnostics. « Je suis sensible aux problématiques de protection des sols, de biodiversité et d’eau depuis de nombreuses années, car j’ai notamment des cours d’eau sur mes parcelles. Cet autodiagnostic m’a permis de valider mes pratiques. ». Ayant constaté qu’au fil du temps, les berges s’effondraient, il a implanté des haies pour les consolider. Il a aussi implanté des couverts mellifères sur une parcelle en bordure d’eau dans le cadre de la GEMAPI (Gestion des Milieux Aquatiques et Prévention des Inondations).
François Ehrmann a également pu répondre par la positive aux questions des autodiagnostics relatives à la fertilisation azotée car ayant peu de matière organique dans ses sols, et soucieux de réduire ses apports d’engrais minéraux (dont on sait qu’ils sont sources d’émissions de gaz à effet de serre), il fait des apports d’engrais organique : « J’épands du lisier et du fumier que j’enfouis rapidement, ainsi qu’une partie de mes résidus de récolte, et un tiers de mes parcelles reçoit du compost issu des déchets verts de la ville de Strasbourg ». Pour augmenter le stockage de carbone dans ses sols, il implante aussi des couverts d’interculture, comme la luzerne ou la phacélie, qui une fois détruits, permettent de restituer de la biomasse aux sols.
« Mettre en œuvre des pratiques agricoles agroécologiques, c’est du bon sens pour moi qui suis paysan et côtoie au quotidien la terre, l’eau et la faune de nos campagnes. Je n’ai pas attendu que les pouvoirs publics m’imposent des règles pour mettre en place des actions qui permettent de concilier agriculture et environnement ! J’aimerais que nos pratiques vertueuses soient reconnues et cela m’intéresserait de pouvoir valoriser mes pratiques agricoles avec des crédits carbone par exemple ». A l’issue du diagnostic MyEasyCarbon, une estimation des crédits carbone générés par l’exploitation est fournie, ce qui permettra d’accompagner les coopérateurs qui souhaitent s’engager vers une démarche Label Bas Carbone pour générer des crédits carbone, sachant qu’un crédit carbone est aujourd’hui valorisé autour de 30 €.
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