Le semis : une étape essentielle pour réussir la culture de la betterave !

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Du fait des précipitations importantes qui ont gorgé les sols ces derniers mois et qui persistent sur la première quinzaine de mars, la plupart des betteraves de la campagne 2024 devraient être semées entre fin mars et début avril, soit un peu plus tardivement qu’en moyenne. Pour Quentin Tilloy, Responsable du département agronomie de Cristal Union, « l’important est de réunir de bonnes conditions pour semer, afin de réussir cette étape délicate et cruciale qui conditionne la réussite de la culture ».

Les semis doivent en effet s’effectuer dans un sol réchauffé et ressuyé, sans excès d’eau. Autre nécessité : les graines de betterave étant sensibles à une bonne préparation du sol, la terre en surface doit avoir été finement travaillée, le sol nivelé et rappuyé – c’est-à-dire légèrement tassé – afin de créer un contact entre la graine et le sol favorable à une germination de bonne qualité et à une levée rapide et homogène des betteraves. Au moment du semis, le réglage du semoir est tout aussi essentiel pour implanter les graines le plus régulièrement possible, à 2,5 cm de profondeur, au niveau de la couche de terre humide. Le développement homogène des betteraves facilitera par la suite les opérations de désherbage. Autant de paramètres qu’il faut maîtriser car l’implantation conditionne souvent de manière décisive le niveau de rendement.

La fertilisation influe aussi sur le rendement, car l’azote est indispensable au développement des betteraves. « Le contexte actuel incite à limiter l’impact de nos intrants. Pour ce faire, des solutions existent. La localisation des engrais au semis représente une piste intéressante. » Certains semoirs permettent d’apporter simultanément de l’engrais de façon très précise, à 7 cm sur le côté de la graine et à 4 cm de profondeur. Une localisation optimale pour éviter que l’engrais ne brûle le germe, tout en se prémunissant contre les pertes par volatilisation grâce à l’enfouissement sous terre.  Cette technique permet en effet de réduire de 15 % à 20 % la dose d’engrais, donc de générer des économies tant pour la planète que pour les agriculteurs, puisqu’en réduisant les apports d’engrais, on diminue les émissions de Gaz à Effet de Serre et on améliore le bilan carbone de l’exploitation.

La fertilisation localisée au semis est-elle aussi efficace qu’une traditionnelle fertilisation en plein avant les semis ? Le service agronomique de Cristal Union a comparé les deux techniques : « Des essais comparatifs avaient déjà été conduits il y a une dizaine d’années. Nous avons fait de nouveaux essais en 2023 pour observer d’éventuels impacts du changement climatique, qui peut induire une modification de la libération de l’azote dans les sols. La bonne nouvelle c’est que nous avons pu vérifier que la fertilisation localisée fonctionnait toujours aussi bien : elle permet en général d’obtenir le même rendement tout en utilisant moins d’engrais. » La fertilisation localisée nécessite un investissement important dans un semoir spécifique et implique des contraintes opérationnelles car il faut prévoir de réapprovisionner en engrais le semoir au champ, mais elle reste l’une des pistes envisagées pour décarboner l’activité agricole.

 

 

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