Sainte-Emilie : une usine à la pointe de l’innovation, de l’économie circulaire et de la décarbonation, qui dynamise le territoire picard

La nouvelle unité de séchage indirect des pulpes : une véritable démarche d’économie circulaire aux gains environnementaux majeurs

La nouvelle unité de séchage indirect de pulpes de betteraves qui sera mise en service en septembre 2023 sur le site de Sainte-Emilie est un projet majeur qui s’inscrit dans une véritable démarche d’économie circulaire. Elle va permettre de sécher 75 tonnes /heure de pulpes tout en émettant 40 000 tonnes de CO2 en moins par an (l’équivalent de plus de 20 000 allers-retours Paris-New York).

Grâce à des procédés innovants, la vapeur de séchage produite par la chaufferie de la sucrerie sera récupérée à l’issue du séchage des pulpes, alors qu’elle était auparavant perdue dans l’atmosphère, puis réutilisée dans le processus de fabrication du sucre.
Ce sont ainsi 130 000 m3 d’eau supplémentaires qui seront mis à la disposition des agriculteurs à proximité de l’usine pour l’irrigation, en complément des 600 000 m3 d’eau déjà produits par la sucrerie chaque année.

Un projet d’envergure et à la pointe de la technologie

Le nouveau sécheur de technologie brevetée – d’un poids total à vide de 400 tonnes ! – fonctionnera en synergie avec la chaufferie haut rendement et haute performance de la sucrerie mise en service en 2019.

Les technologies de pointe sélectionnées pour le projet et l’ensemble du nouveau dispositif de séchage indirect des pulpes permettront d’optimiser le schéma énergétique de l’usine, en maintenant à la fois l’autonomie en électricité du site, qui auto-produit l’électricité nécessaire à son activité par cogénération, et l’équilibre thermique global de l’usine.

L’investissement conséquent, à hauteur de 25 millions d’euros a été salué par France Relance et soutenu par l’Ademe à hauteur de 7 millions d’euros.

Une usine performante et toujours plus durable, grâce aux investissements réguliers du Groupe

Dans la droite ligne de la stratégie globale de Cristal Union en matière de décarbonation, les investissements réguliers dont a bénéficié le site de Sainte-Emilie lui permettent d’afficher d’excellentes performances opérationnelles, énergétiques et environnementales.

Le site de Sainte-Emilie est autonome en eau depuis 2018, grâce à un système de récupération et de stockage des eaux qui permet à l’usine de fonctionner sans prélever d’eau dans le milieu naturel, rien qu’en valorisant au maximum le potentiel de sa première ressource : la betterave, qui contient 75 % d’eau !

Les bassins de la sucrerie peuvent stocker 1 million de m3 d’eau. Cette eau est ensuite réutilisée pour assurer les besoins de l’usine ainsi que pour l’irrigation des parcelles agricoles proches de la sucrerie.

Un acteur économique majeur qui dynamise le territoire picard

Ancrée au cœur du territoire rural picard, la sucrerie Cristal Union de Saint-Emilie soutient le dynamisme économique local. Le site de Sainte-Emilie est alimenté par plus de 1200 coopérateurs qui cultivent 21 000 hectares de betteraves dans un rayon moyen de 22 km autour de l’usine. L’usine emploie 115 salariés et 90 saisonniers pendant la campagne, et travaille avec 145 entreprises extérieures, notamment pour les travaux neufs. La sucrerie livre plus de 360 clients.

L’étude Utopies Local Footprint®, réalisée en 2022, a permis de mesurer que pour un emploi au sein du Groupe Cristal Union, ce sont 10 emplois supplémentaires qui sont soutenus sur le territoire français. En outre, avec 86 % de fournisseurs français, Cristal Union s’affirme comme un partenaire majeur de l’économie nationale.

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