Plusieurs organes de presse ont récemment relayé une information selon laquelle des PFAS ont été identifiés dans les rejets aqueux de trois sites de Cristal Union.
Le sujet, traité de façon inutilement sensationnaliste et loin de la réalité des faits et de l’état des connaissances scientifiques actuelles, a déjà toute l’attention de Cristal Union qui, en relation avec les services de l’Etat, veille scrupuleusement à la qualité de ses produits et au respect strict de la réglementation.
Pour rappel des faits :
- D’infimes traces de PFAS, substances présentes dans notre vie quotidienne, ont été identifiées dans les rejets de trois sites
En 2023 et 2025, des analyses réalisées sur les sites d’Arcis-sur-Aube (10), Cristanol à Bazancourt (51) et Buchères (10) ont indiqué la présence d’un PFAS (le PFBA) dans leurs rejets aqueux, dans des concentrations infimes, à la limite du quantifiable.
Ces substances, qui se trouvent dans les produits de tous les jours pour leurs propriétés antiadhésives, imperméabilisantes et résistantes aux fortes chaleurs, sont communément appelées « polluants éternels ».
- Les usines de Cristal Union n’utilisent ni ne génèrent de PFAS – aucun n’est d’ailleurs présent dans le sucre ou dans l’alcool qu’elles produisent
Les PFAS détectés ne sont pas liés aux processus de Cristal Union : aucune usine de Cristal Union n’en utilise, aucune n’en génère. Soucieuse de comprendre et identifier scientifiquement l’origine exacte de ces PFAS et comment ils entrent dans ses usines, Cristal Union a mené, de sa propre initiative, des analyses sur plus de 500 échantillons, bien au-delà des obligations réglementaires. Ces analyses ont détecté des traces infimes de PFAS dans les vinasses, mélasses, pulpes et pellets de betteraves. Aucun PFAS n’a été détecté dans le sucre et l’alcool.
- L’administration a confirmé, après plusieurs vérifications précises, la conformité des processus de Cristal Union
La Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) a réalisé plusieurs visites chez Cristal Union. Le rapport d’inspection publié en mai 2025 n’a constaté aucun écart de ses sites industriels au regard des obligations réglementaires en matière de PFAS. Il a conclu à l’absence de toute suite administrative. Concrètement, Cristal Union a l’autorisation de poursuivre son activité, sans action particulière à mener.
- Soucieuse de la qualité de ses processus, Cristal Union a mandaté une équipe de recherche scientifique indépendante
Une étude menée par les chercheurs d’un laboratoire de recherche de l’Université de Reims Champagne-Ardenne (URCA), spécialisés dans la chimie de l’environnement, est en cours. Elle a pour but de mieux cerner les multiples sources potentielles de PFAS dans l’environnement et comment ces PFAS circulent. Nous attendons désormais les résultats de cette étude qui devrait faire prochainement l’objet d’une publication scientifique.
- La recherche et la réglementation ont évolué en deux ans, certains indicateurs, et donc certaines analyses, ne sont plus considérés comme fiables
Certains articles de presse remettent en cause la méthodologie des différentes analyses et les critères définis par l’équipe de chercheurs de l’URCA, et notamment la non prise en compte des indicateurs TFA (acide trifluoroacétique) et AOF (composés organiques fluorés).
Pour précisions :
- Le TFA n’est pas recensé dans la liste des 20 PFAS réglementaires issus de l’arrêté du 20 juin 2023 (qui a permis de déterminer le périmètre de l’étude en cours).
- Les premières analyses d’AOF menées sur Arcis-sur-Aube en 2023 ont été invalidées par de nouvelles analyses réalisées ultérieurement pour le compte de la DREAL avec des méthodes plus avancées.
- L’indice AOF n’est plus retenu par les pouvoirs publics comme un critère fiable de présence de PFAS, il est d’ailleurs exclu de la trajectoire de réduction des PFAS (décret du 8 septembre 2025). Cette trajectoire ne concerne d’ailleurs que les acteurs produisant ou générant des PFAS, ce qui n’est pas le cas de Cristal Union.
Il est normal que les PFAS soient source d’inquiétudes, mais la recherche sur ce sujet n’en est qu’à ses débuts. Il convient d’avancer avec prudence, dans le respect du temps nécessaire à une science solide, indépendante et responsable.
Sur son périmètre, Cristal Union agit et agira toujours conformément à la réglementation. Rappelons-le, les autorités de l’Etat ont autorisé Cristal Union à poursuivre son activité normalement, les taux de PFAS relevés étant à la limite du quantifiable et les différentes inspections réalisées sur sites n’ayant identifié aucun écart.
Attachée aux enjeux environnementaux et portée par un fort sens des responsabilités, Cristal Union a initié une démarche volontariste d’analyse et de compréhension autour de l’origine des PFAS, bien au-delà des obligations réglementaires. C’est aujourd’hui cette démarche vertueuse qui conduit Cristal Union à être pointée du doigt, voire mise sur le banc des accusés.
En cette période de campagne betteravière, Cristal Union reste mobilisée pour mettre à disposition de ses clients, comme toujours, des produits durables et de qualité.
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