Fin août le gouvernement invitait les entreprises à diminuer de 10% leurs consommations d’énergie pour éviter la pénurie de gaz et d’électricité. Cet objectif, nous l’avons anticipé chez Cristal Union pour cette campagne :
Notre campagne a aussi été avancée d’une semaine, pour se terminer sur quasiment tous les sites fin décembre, et ainsi éviter les pics de consommation de gaz de janvier et février. Par ailleurs, certains sites pilotes peuvent désormais surveiller d’extrêmement près leurs consommations hebdomadaires d’énergie, et les rectifier si celles-ci dépassent un seuil déterminé. Les seuils à respecter sont modélisés pour prendre compte des paramètres tels que la richesse de la betterave, la température extérieure, ou encore le pourcentage de sirop stocké, qui peuvent faire varier les besoins en énergie. Cet outil sera généralisé à toutes les sucreries et déshydratations dans les 2 à 3 ans qui viennent.
Toutes ces mesures prises sont pertinentes dans le contexte de crise énergétique et d’augmentation des coûts du gaz bien sûr. Mais pas seulement ! « Cristal Union investit depuis des années pour diminuer ses consommations énergétiques et ses émissions de gaz à effet de serre avec une stratégie de décarbonation innovante et volontaire » rappelle Pascal Hamon, Directeur Industriel de Cristal Union. Le cap est clair : – 10% d’énergie consommée entre 2015 et 2030, – 25% d’émissions de CO2 sur l’ensemble du périmètre du Groupe entre 2015 et 2030 (- 35% sur le seul périmètre industriel), et 0 m3 d’eau prélevée dans les sucreries.
Cristal Union repense par ailleurs son mix énergétique en visant la neutralité carbone à horizon 2050. L’objectif est de fabriquer l’énergie nécessaire au fonctionnement des sucreries du Groupe avec notamment leurs propres coproduits, issus de la transformation de la betterave, pour des usines autonomes en énergie.
« Pour assurer la transformation de nos ressources internes en énergie, Cristal Union ne néglige aucune piste : combustion, méthanisation, voire pyrogazéification qui consiste à chauffer des matières carbonées à haute température en présence d’une faible quantité d’oxygène », conclut Pascal Hamon.
